jeudi 2 octobre 2008

Le début

Le rêve d'enfant

Etant enfant, je regardais les avions avec des yeux illuminés de curiosité et émerveillement. Ces grosses machines très lourdes capables de s'envoler dans les airs m'avaient toujours laissé perplexe. Je rêvais du jour où j'allais entrer dedans, et m'envoler avec...

Ce sentiment n'a pas changé, je regarde toujours avec les mêmes yeux d'enfant fasciné, un avion dont les roues quittent la piste et s'élève dans les airs selon une trajectoire qui leur est bien propre. Paradoxalement, je n'ai jamais voulu réellement être pilote... (mais chirurgien).

La dure réalité

Les voyages en avion, les aéroports, même s'ils sont toujours source de grand plaisir, ne me suffisaient plus, j'ai voulu aller plus loin, et connaître réellement les possibilités de faire voler une de ces machines.
J'ai découvert de faire aller une de ces machines dans les airs est possible, par l'obtention d'une licence appelée PPL. Mais les prix sont prohibitifs pour ce qu'un étudiant peut se permettre : 45 heures de vol minimum , à 120 euros l'heure environ. Par ailleurs, j'ai toujours porté des lunettes, et je me disais que même pilote privé, c'était hors de question...
Pendant longtemps, je me suis contenté des simulateurs notamment mon cher FS2004 (que j'ai perfectionné au fil du temps : manette des gaz, pédales, joystick, carte graphique puissante) : pour maîtriser les bases d'un vol c'est idéal. J'ai ensuite connu les vols en réseau sur IVAO , beaucoup plus réalistes, IVAO offre la possibilité de voler avec d'autres pilotes selon les directives transmises par une tour de contrôle, tout cela selon les vraies règles et procédures aériennes : pour se familiariser avec les procédures, jargon, phraséologie radio , c'est excellent. Sur IVAO, on ne joue pas, on s'entraine !

L'approche du rêve


Puis pendant ces vacances (2008) je me suis dit que j'avais pas mal travaillé, et que je pouvais me payer un baptême de l'air en double commandes : Un baptême de l'air c'est une heure de vol à bord d'un petit avion, qui nous permet de voir le paysage de notre région (ou autre région), en choisissant les endroits que nous voulons survoler, et le pilote nous y mène. Un baptême de l'air en double commandes, est plus ou moins la même chose, sauf que c'est fait avec un instructeur (qui a l'habitude de rattraper des situations d'urgence) et qui nous permet donc de toucher aux commandes basiques (de faire des virages)... un peu comme quand on débute les leçons de conduite dans une auto-école.
En arrivant dans l'aérodrome de mon choix, en l'occurence LFPH (Chelles Le Pin) , j'ai découvert que le PPL était tout à fait accessible, notamment parce qu'on pouvait le préparer sur plusieurs mois, et que l'examen de vue n'était pas très méchant. Les pilotes sur place m'ont dit que si ce qui m'intéressait vraiment était le fait de piloter, il valait mieux commencer une formation, avec un programme défini, et prendre des heures de vol au rythme que l'on peut...
Génial ! Me voilà embarqué presque embarqué dans une grande aventure... ils m'ont dit de repasser pour plus de détails.

2 commentaires:

Mabil a dit…

Salut,

Je trouve ton blog vraiment bien fiat, très bien écrit et très intéressant.

Je réfléchis aussi à passer le PPL dommage que tu ais arrêté d’écrire, pourrait on échanger quelques mails pour avoir encore tes impressions ?

merci

Pat a dit…

Bonjour,

Je viens de lire avec intérêt votre blog simulation et PPL qui mérite des félicitations sincères, tant pour l'écriture que pour la logique structurée des différentes étapes.Vraiment très intéressant !

Je fais partie des passionnés de simulation aérienne et j'ai été convié dernièrement à un meeting aérien à l'aéroport du Mans. Il y a avait bien sûr un aéroclub qui proposait le PPL et je m’interroge pour savoir si j'aurais les capacités de le passer (j'ai aussi des problèmes de vue et ne supporte pas les progressifs...)? J'avoue que c'est motivant et j'ai donc repris les vols en simulation.
Merci donc pour ce blog et tout particulièrement pour le PPL.
A ce sujet, finalement où en êtes-vous, l'avez-vous passé ?
Cordialement
Patrick.